La campagne anti cancer est la bien venue dans sa globalité.
Nul ne peut dire le contraire.
Beaucoup d'entre nous doivent prétendre à un contrôle systématique, mais décidé bien sûr.
Françaises, Français, tous ensemble levons nous et gagnons avec énergie et joie les cabinets médicaux de nos villes et campagnes et cessons de penser que cela n'arrive qu'aux autres.
Il convient enfin de réagir, même si l'on sait que la vie s'étiole chaque jour. Cessons de penser que cela n'arrive qu'aux vieux. Cessons de croire que les consultations sans but apparent relèvent du statut d'hypocondriaque.
Il n'y a pas de fatalité dans la maladie, à ce jour et gagner de nombreuses années dans un grand confort de vie n'est pas discutable, eu égard au bienfait procuré aux autres et à soi même.
Cette négligence constatée dans le comportement de la population est source de déclenchements aux conséquences souvent irréversibles, pour des problèmes trop tardivement identifiés. Elle induit également des soins consécutifs très onéreux pour la société et c'est ce qui est sous entendu dans la campagne, car il est difficile de croire à l'altruisme de l’État, en la matière.
Ce n'est certes pas politiquement correcte de le dire, mais je le dis.
Le plus ennuyeux, pour moi, dans ce comportement de laisser aller, est la conséquence de la destruction de la famille avant l'heure.
Le dépistage, suivi de soins, au stade primaire, présente des avantages considérables en terme de confort de vie, de lourdeur des soins et le "dépisté", lorsqu'il combat avec l'intégralité de ses forces, engendre une rare énergie, facteur de guérison.
Ces réflexions peuvent s'inscrire dans le cadre des maladies survenant alors que des substances spécifiques n'ont pas été absorbées ( tabac, alcool, drogues...).
Pour les cancers issus de la consommation exagérée de différentes substances, il est plus difficile de les détecter dans un stade primaire, car celui qui est atteint le cache et cela jusqu'au dernier moment souvent.
Dans le cas de maladies cependant détectées, mais avancées, les techniques traditionnelles seront utilisées, mais dans l'inconfort, dans l'incertitude de la guérison.
L’État souhaite aussi s'attaquer à ces cancers, ceux que j'appellerai les cancers de la misère, de la solitude, de la vie sans projet, sans espoir.
Toutes ces substances néfastes sont les compagnes d'une fange rejetée de la société et la Nation a le devoir de réagir pour tenter d'intégrer chaque individu, en refusant les revenus aidés indécents, en refusant que quiconque soit mal logé, en refusant les salaires improbables.
Dans ce gigantesque ghetto de la société, le cancer dû aux substances nocives est plus élevé qu'ailleurs.
L'Homme qui possède une fierté par son action dans la société n'aura pas envie de se "suicider" au fil de ses années gâchées, caché derrière son écran de fumée, ses vapeurs d'alcool ou les paravents d'autres substances nocives.
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